FLSH/UCAD DEPARTEMENT ALLEMAND
  Einführung in die Sprachwissenschaft
 

PREMIER SEMESTRE   MÄRZ 2013
INTRODUCTION A LA LINGUISTIQUE:
0.INTRODUCTION  

La définition qui consiste à dire que la linguistique est l'étude scientifique du langage humain me pose quelques problèmes dans la mesure où , aujourd'hui des linguistes avérés s'occupent de phénomènes de communication véritablement aux antipodes de l'homme et de son langage. en effet la linguistique des computers (Komputerlinguistik), la problématique des langages artificiels ou langages des robots (Robotersprachen) , la problématique des langages d'animaux  tels que les baleines , orques , dauphins et autres singes font que cette  définition soit aujourd'hui sujette à caution. Il me semble en effet plus approprié et donc plus juste, de dire que la linguistique est l'étude scientifique, ou bien l'étude tout court, des phénomènes de communication ainsi que de leur support qu'est la langue.
La linguistique a  toujours été la parente pauvre du cursus de germanistique, car on a presque toujours considéré cette spécialité comme étant quelque chose d'ésotérique ou bien de difficile , qui n'aurait pas sa place dans le cursus des germanistes.
J'ai suffisamment démontré dans mes travaux (Deme:1977,1981,1999), respectivement Maîtrise, PhD et Doctorat d'Etat,(voir (bibliographie)que toute germanistique qui n'intègrerait pas sur une base égale les enseignements de Littérature, de Civilisation et de Linguistique est vouée à l'échec.
En effet , les exemples pertinents des lexèmes (des mots) allemands <Tanker> et <Wagner> que je donne dans ma thèse sont assez illustratifs de l'importance de la linguistique dans le cursus; En effet comment expliquer que la prononciation de ces deux mots est différente, le <a> de <Tanker> étant court et celui de <Wagner> long, si on ne l'a pas appris? Voilà en effet- deux lexèmes qui sont dans un environnement identique , CVCCVC et pourtant elles sont portées par deux voyelles différentes, pourquoi? Seul la linguistique permet de donner une réponse satisfaisante à cette question. Voir à ce sujet Dème (1999:20)
0.1. Langue et langage
La langue (ZUNGE) n'est pas seulement ce merveilleux outils qui, en bougeant nous permet d'articuler et de parler, mais il est surtout et avant tout l'organe du goût(GESCHMACKSORGAN).
 Sans elle nous n'aurions aucune information sur le sucré, le salé, l'acide, l'amer, l'aigre, le fade etc;Mais il n'est pas seulement qu'organe du goû
t, il est aussi l'organe sans lequel la déglutition aurait été impossible.En effet, sans elle un nouveau-né ne pourrait pas survrire, car ne pouvant pas saisir le sein de sa mère et ne pouvant surtout pas déglutir, c'est à dire avaler!
Nous reviendrons sur ce rôle physiologique de la langue
Notons que dans beaucoup de LANGUES parlées, ce nom, c'est à dire celui de l'organe,signifie en même temps SPRACHE. Vous voyez bien ici que la langue allemande vient ici à notre secours, car il serait difficile de dire que la "la langue veut dire la langue"!
 
C'est ainsi que l'on entend parler en poétique allemande (Deutsche Poetik) de " deutsche Zunge" ou bien en Wolof de "làmmin wu neex", de "làmmin wu bon etc..".Ces deux exemples prouvent que cet organe joue un rôle central dans le langage articulé et que son absence signifie donc absence de langage articulé.
Nous articulons et/ ou bien produisons des sons à usage de langage (ce qui signifie en définitve parler) avec cet outil unique et privilégié qui marque notre différence d'avec les autres créatures.
Chaque être humain qui parle, le fait d'une certaine manière. Cette manière ou bien cette façon de s'exprimer est appelée Langage ou bien SPRECHWEISE ou encore SPRECHART en Allemand. Le langage est le domaine des intonations, des accents et des rythmes et mélodies,  autrement dit des PROSODIES, ; on parlera ainsi d'un langage dur, d'un langage conciliant; mais aussi d'un langage codé, inacccessible, d'un langage clair ou non, incisif ou non etc..Un langage peut être un langage de vérité ou pas, il peut être un dithyrambe ou bien un panégyrique etc..
L
orsqu'une langue (organe physique) s'active, et produit des sons à usage de langage, on dit alors qu'elle produit un langage donné, autrement dit qu'elle PARLE. Parler, c'est à dire SPRECHEN en Allemand est à l'origine de ce que nous appelons LA PAROLE, c'est à dire L'ACTE DE PARLER, ou LE FAIT DE PARLER, ou bien encore SPRECHAKT en Allemand.
Bibliographie
Je renvoie au moteur de recherche "Google" et à Ferdinand de Saussure. Téléchargez les informations sur "Le cours de Linguistique général"

0.2. Langue et Parole
Sprechakt ,autrement dit PAROLE en Français, rend mieux que le terme français le signifiant dont il est ici question. Parceque SPRECH et AKT induisent de façon claire et sans équivoque qu'il s'agit bien d'une action et/ou d'une activité langagière qui consiste à faire bouger des organes dits phonatoires, pour produire des sons à usage de langage. 
La parole et la langue , donc le langage, sont l'appannage de l'homme. Aucune autre espèce de la création ne jouit de cet outil singulier et merveilleux
Il est vrai que des expressions telles que "le langage des singes" ou " la langue des phoques ou des dauphins" etc... sont courantes, mais elles n'en sont pas moins dénuées de tout fondement véritablement scientifique. A ce jour, personne ne peut dire qu'il a entendu un discours lu par un singe ou un dauphin  devant une assemblée de singes et de dauphins rassemblés! Personne n'a encore vu de dictionnaire écrit par un singe ou une baleine  dans ces "langues" respectives!
Il ressort donc de ce qui précède que la parole est une acquisition de l'HOMO SAPIENS SAPIENS , et de lui seul, indissociable de son intelligence, mais aussi de sa position faîtière sur la pyramide  des espèces, quelles que soit leur évolution et quelle que soit leur nature. 
C'est sa grande intelligence qui a permis  à l'homme d'utiliser la force du son et sa vitesse pour remplacer les gestes et les grimaces de PROXIMITE qu'il a dû avoir utilisé pour communiquer, tant que sa socièté humaine était simple, primitive, dépourvue du caractère complexe qui le caractérise aujourd'hui, se limitant à quelques individus apparentés, vivants sur un territoire géographiquement limité.

CONSEIL
: VOUS POUVEZ TROUVER DES ELEMENTS DE BIBLIOGRAPHIE DANS GOOGLE. RECHERCHEZ  HISTOIRE DE L HOMME? ORIGINE DU LANGAGE  ORIGINE DE L HOMME etc..

Ces éléments additifs extérieurs au cours pourront faire aussi l'objet d'interrogations. dans tous les cas, ils doivent servir au moins à documenter vos réponses lors d'un contrôle. 
0.2.1. Du foisonnement des langues de l'humanité
S'il y a bien un facteur qui lie les peuples de l'humanité tout en les divisant, c'est bien la faculté qu'a l'Homo Sapiens de parler et de créer le langage
Chaque peuple a sa langue. Une langue nécessite un peuple qui la parle. Autrement dit, sans peuple, point de langue. Il ressort des différentes recherches et trouvailles que le nombre de Langues sur la planète atteindrait les 7000. (Voir à ce propos dans le Net "Encarta et Google".
Il me semble raisonnable et pas du tout exagéré de partir de ce chiffre mythique a cause de la symbolique du chiffre 7 pour tout ce qui touche curieusement à l'Homme . 7000 est un multiple de 7  comme l'est 70 qui est le pourcentage d'eau dans le corps humain, qui est le pourcentage du liquide précieux dans chaque cellule humaine, qui correspond étrangement au pourcentage d'eau de notre planète (70%). 7 est aussi en réalité le nombre des continents si on intègre le continent disparate et disséminé dans le Pacifique qu'est l'Océanie. Il est interessant de noter ;aussi dans la perspective musulmane  que le Prophète (PSL) est apparu au 7e Siecle après J.C. (PSL) etc..
IL me semble important de souligner que les langues, compte non tenu des différents dialectes  se sont réparties suivant leur dynamique propre sur toute la terre; de manière inégale selon les peuples et leur densité!
Il me semble aussi important d'affirmer ce qui suit avec force: il n'est de ce point de vu pas possible que notre continent  africain entier avec moins d'habitants que la péninsule indienne et la Chine aie  plus d'Habitants que que ces deux pays réunis!
Affirmer cela comme ce fut le cas de la colonisation et même de certains linguistes idélogues de la fin du XXe Siècle, c'est vouloir, à l'instar de la campagne sur le Sida qui n'est pas venu d'Afrique, démobiliser les Africains en les menant au désespoir. IL n'en est pas question!
Les linguistes colonialistes ont allègrement et laborieusement confondu Dialectes, parlers et langues, mais les ont bien séparés en Europe!
Il est vrai qu'il y a un foisonnement de peuples en Afrique berceau de l'Humanité, mais la plupart de ces langues sont typologiquement et génétiquement apparentées , ajoutant en cela qu'elles sont dérivées les unes des autres ce qui peut réduire considérablement leur nombre. 
C'est ainsi que du Malinké, du Bambara, du Dioula, du Socé on a faitquatre langues différentes; la même chose a été faite pour le Peulh, le Fulbé, Le toucouleur, le Fulfulbé, le Fuladu, le Futa Jalon etc
Il n'y a pas trop de langues en Afrique , car il y a tout juste ce qu'il faut en langues et en peuples! Il est de notoriété publique que l'Allemagne n'a qu'une seule langue. Mais si la langue des Allemands est l'Allemand, il n'en existe pas moins  quelques centaines de dialectes, sans compter les langues des nombreuses minorités ethniques qui se côtoient et qui vont jusqu'à l'incompréhension totale! Il en est ainsi du Bavarois (Das Bayerische) et du dialecte frison (das Nordfriesische) du Nord Ouest de l'Allemagne, ou bien encore du Sorbe (das Sorbische) parlée par la minorité allemande du même nom au environs de la ville de Cottbus  au Sud Est de Berlin et du Sarrebrückois (das Saarbrückische)
De ce point de vu le sort qui a été fait aux africains est particulièrement injuste; il nous revient donc de remettre les choses à leur place et de répéter de nouveau qu'il n'est pas possible qu'avec moins  d'habitants que la Chine et l'Inde reunis, que l'Afrique heberge les 3/4 des langues du monde! 
Aujourd'hui, la 13e édition du Summer Institute of linguistics du Texas nous permet d'affirmer ce qui suit :" Notre planète est souvent comparée à une tour de Babel, avec ses 6800 langues réparties dans plus de 220 pays ou états. Théoriquement on compterait donc 30 langues par pays. Mais la réalité est toute autre: quelques rares pays (Barbade, Cap-Vert, Corées, Cuba, Liechtenstein etc..)n'en comptent qu'une seule, alors que certains autres en dénombrent  des dizaines, sinon plusieurs centaines, le cas le plus impressionant demeurant sans doute  l'île de nouvelle Guinée(en Papouasie)."
En effet cette partie du monde qui n'est qu'une île a plus de langues recensées que tout le continent africain. 
 Bibliographie: voir "recensement des Langues" dans google, moteur de recherche ou bien aller à :

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Langues/1div_recens.htm
Ende
4 JANVIER 2010
0.2.2. De l'antériorité des langues africaines

Il est de notoriété publique que l'homme vient D'Afrique. Tous les intellectuels de bonne foi reconnaissent ce fait indéniable, malgré les tentatives multiples et vaines, d'essayer de "découvrir" les traces d'un "Hominidé" plus ancien que "Lucie" du Professeur Leaky (voir Google) ou bien l'Homme du Tchad, qui est encore plus ancien que cette dernière!
 L'antériorité des Africains, fait avéré, a des implications importantes , au delà de son caractère historique, qui , par une série d'enchainements successifs, a des conséquences incalculables pour les Africains.
Est ce qu'on pourrait, en raison de ce qui précède, séparer l'Homme africain de la découverte des premières formes de sociétés simples ou complexes, évoluées ou primitives? Est il acceptable qu'il soit de notoriété publique que les chinois d'aujourd'hui soient inséparables des architectes de la Grande Muraille, que les populations andines d'Amérique latine continuent aujourd'hui les prestigieuses civilisations Inca, Maya et Aztèques aujourd'hui disparues, que les Grecs de 2010 et les Romains soient les continuateurs de la Rome et de la Grèce antiques et que les africains au Sud du Sahara d'où est pourtant partie la Civilisation égyptienne pharaonnique ne soient les continuateurs de quoi que ce soit ?Est ce qu'il est possible de séparer les Africains des premiers jalons posés sur les chemins tortueux du Droit, de la Justice sociale, de la Politique , des Sciences, de la Mathématique, Physique et Chimie, de la Grammaire , de la Phonétique de la Phonologie?
Les réponses à ces questions sont bien evidemment négatives, car ce n'est pas seulement l'HOMONISATION qui a eu lieu en Afrique, mais aussi l'HUMANISATION . Ce constat nous permet d'affirmer que ,  bien avant les plus grands grammairiens et linguistes de l'antiquité, les Africains savaient déjà parler et utiliser des idiomes importants, dont certains avaient même une forme écrite, et ce des milliers d'années avant Jesus Christ (PSL). Une langue écrite suppose une ORTHOGRAPHIE, cette dernière présuppose une SYNTAXE, celle là indissociable de la GRAMMAIRE, le tout soutendu par une PHONETIQUE et une PHONOLOGIE appropriées.
Aucun autre peuple en dehors du peuple africain n'est à l'origine de ces sciences, liées chacunes à son antériorité historique!
S'il est beaucoup question du linguiste Suisse Ferdinand de Saussure, grand savant, dans ce qui va suivre, nul ne peut cependant affirmer sans risque de se tromper, qu'il est à l'origine de la linguistique. Il n'est même pas à l'origine de la SEMIOTIQUE, car les premiers sémioticiens ont été les Africains, fait, encore une fois inséparable de leur antériorité.
ENDE

1. La Sémiotique de Ferdinand de Saussure
le linguiste suisse a acquis sa notoriété en jetant les bases d'une sémiotique moderne et cohérente sur le plan scientifique. Mais qu'est ce que la sémiotique?
Il me plaît de souligner que bien longtemps avant Ferdinand de Saussure un savant allemand s'est penché sur la question dans une remarquable contribution pour l'époque intitulée "Abhandlung über den Ursprung von Sprache"  (Voir avec le lien Google). Johann Gottfried Herder, pour le nommer, gagnant du concours philosophicolittéraire de l'époque avec cette remarquable contribution, y démontre rigoureusement le rapport et le lien organique reliant  MONDE EXTERIEUR, (Sachwelt) PERCEPTION,(Wahrnehmung), PENSEE (Reflexion), LANGUE(Sprache) et PAROLE (Sprechakt). 
De ce point de vu, il n'est point exagéré de dire que Ferdinand de Saussure est bien un héritier du savant des lumières J.G. HERDER et/ou que ce dernier a bien été un présaussurien.
La sémiotique est donc l'étude du signe linguistique, a ce titre il ne doit pas être confondu avec la sémiologie avec qui elle partage la même racine "signe". La sémiologie relève plutôt du domaine de la médecine des signes.: telle personne a de la fièvre et des tremblements, vomit, manque d'appétit a, a de violents maux de tête etc.., on dira, en raison de ces signes, qu'elle souffre peut-être de paludisme. Telle autre a une diarrhée persistante, maigrit, a de la fièvre et manque d'appétit, ces signes peuvent permettre d'incriminer le vibrion cholérique etc.. 

Dans le signifiant sémiotique, on perçoit  le radical <sém-> qui donne <sémèmes> ou bien les unités de sens; unités significatives, fonctionnelles de sens. De ce radical dérive le terme <sémiologie>, discipline aussi médicale, qui étudie donc les signes de chaque pathologie médicale.
En linguistique, le SIGNE procède d'une dynamique et d'une dialectique complexes systématisées par Saussure dans son ouvrage principal appelé
"Le Cours de Linguistique générale"
NB: Cet ouvrage est en réalité une compilation des différents cours du professeur Saussure que deux des ses étudiants, futurs disciples, ont rassemblé en un ouvrage unique et l'ont fait éditer. Il s'agit de messieurs DeBailly et
Sechehaye. Ferdinand de Saussure lui même n'ayant rien écrit de bien particulier, ce qui n'enlève à sa notoriété de grand savant linguiste. 

BIBLIOGRAPHIE: Voir dans le lien GOOGLE , l'entrée Ferdinand de Saussure et/ou "le cours..."

21/01/2009-=========================

1.1. La dynamique du signe linguistique
La réalité extérieure est perçue par le truchement des organes des sens car, force est de le reconnaître, sans ces derniers, il eut été parfaitement impossible d'avoir une quelconque ouverture sur le monde. Les organes dont la fonction sui generis est de nous permettre une ouverture sur le monde sont au nombre de cinq, chacun lié à un organe déterminé: il s'git de l'Oeil pour la perception visuelle , l'oreille pour la perception auditive,  la langue pour la perception du goût, le nez pour la perception olfactive, la peau pour l
a perception sensorielle cutanée; 
Ces différents organes sont autant de portes sur le monde sans lesquels l'homme aurait été un handicapé majeur, par rapport à son environnement et au monde extérieur.
De tous ces organes, l'oeil joue un rôle capital, en ce qu'il permet, lui, de VOIR ou d'APERCEVOIR le monde, de le CONSTATER de visu, d'être objectivement édifié sur son existance en dehors de nous même. Le voir, suffit pour concevoir l'existance de ce monde exérieur en dehors de nous même, car percevoir quelque chose, ici par la vue, signifie que j'existe et que la chose perçue existe aussi. Cela ne veut cependant point dire, que cette chose là n'existe que parceque je la perçois, car elle peut être dotée de sa propre existance, pouvant être sa propre cause! Lénine ne disait il pas que ".. la preuve que le pudding existe c'est que je le mange !"C'est pourquoi devant ces questions qui relèvent plutot de l'interprétation du monde, autrement dit de la Philosophie, il faudrait se rapprocher des Philosophes, autrement dit des spécialistes.. 
Nous nous plaçons ici résolument dans la perspective d'un linguiste synchronicien pour qui donc, il y a notre réalité propre ET la réalité extérieure.
Or donc, chaque fois que je regarde le monde, cette image inversée de la chose perçue, mettons une pomme ou un cheval, qui frappe notre rétine, notre fond de l'oeil, s'imprime par un processus automatique, indépendant de notre VOLONTE (Fiat) dans notre cerveau. Je souligne que ce processus est aussi possible avec les autres organes des sens car, le toucher imprime au cerveau l'IDEE de froid, dur, sec, mou, rugueux etc, l'odorat, l'idée d'odeur suave, parfumée, nauséabonde etc...,âcre,bonne ou mauvaise etc.., la langue  de douceur, aigre, acidité, fade, salé, sucré, pimenté etc.. etc...
Ce qui est constant et qu'il me plaît de souligner ici, est que ce processus de cognition à ce niveau est totalement involontaire.
Donc, cette chose perçue est, une fois ENREGISTREE par l'organe des sens immanquablement emmagasinée en un endroit précis du cerveau, où elle constitue un stock.
Cet ensemble de choses stockées, ces images et ces sensations emmagasinées permettent et autorisent le SOUVENIR car, il n'y a de souvenir que parcequ'il y a eu au préalable une perception.et une expérience vécue. 
Ces souvenirs que l'ont peut véritablement voir avec les yeux de l'esprit, (on peut revoir l'image des parents disparus),ces montagnes, ces animaux, ces choses du monde et ces sensations constiuent le premier CORPUS de l'Homme, corpus fait de REPRESENTATIONS IMAGEES, mais fidèles de la réalité passée, vécue et/ou perçue antérieurement.
Nous les appelerons avec ferdinand de Saussure les
SIGNIFIES (en Allemand BEZEICHNETE)
N.B.
Retenons donc que l'ensemble des choses perçues, qui peuvent émarger au registre des sensations, mais que pour l'essentiel j'ai perçues avec les yeux et/ou que j'arrive à REVOIR avec les yeux de l'esprit, ou bien, s'il s'agit de sensations, de RESSENTIR comme si je revivais ces sensations, ces choses là ,sont les SIGNIFIES.

Fin (Voir avec les liens google  le terme SIGNIFIE)

27/01/2009==========================
Cette partie soulignée ne fait pas partie du cours d'aujourd'hui. Vous pouvez cependant la lire et la considérer comme étant un aperçu de la manière d'évaluer. Il vous est aussi loisible d'exploiter les éléments d'information qu'elle contient
 
Résultats du premier Klausur:
1. Vous deviez répondre à unbe première question posée:expliquer l'antériorité linguistique de l'Afrique et dites quelles en sont les conséquences  sur le plan scientifique.
je dois dire que j'ai été très déçu, tant par les réponses que par le niveau général catastrophique du Français. Vous devez tous, à l'évidence, faire de gros efforts!!
Quant à la question proprement dite, il s'agissait tout simplement de vous appuyer sur les théories connues de Cheikh Anta Diop et de montrer que les plus grandes civilisations humaines se sont déployées en Afrique Noire il y a 3000 ans avant J.C. (PSL).
C'est une période extrêment longue, car ce sont 30 siècles ou bien encore 1000 générations de chacune 3O ans! Et si on ajoute à ce temps les 20 siècles depuis J. C. (PSL) on se rend compte du temps écoulé depuis lors! Les Africains ont donc été à la base du langage et de la langue codifiée, écrite et enseignée dans ce qu'il faut bien appeler aujourd'hui l'Ecole. Charlemagne n'a pas inventé l'Ecole, c'est faux! Les inventeurs de l'ecole sont les Africains de l'Afrique ancienne, car sans formartion et sans structure de formation des formateurs, l'Egypte n'aurait pas pu briller et dominer le monde pendant si longtemps!
Maintenant les conséquences de cela c'est tout simplement le développement des Sciences comme l'ecriture, le papyrus, la grammaire, la phonétique, la phonologie, la syntaxe, la métrique, l'histoire écrite, le journalisme, le journalisme de guerre, l'astronomie, la géométrie, la chimie, les mathématiques etc. etc.. etc..

1.1.1. la dynamique du signifiant
Nous avons donc vu que les signifiés sont indissociables de nos perceptions, elles sont ce que SENGHOR appelle avec justesse les IMAGES ANALOGIQUES ; ce sont des représentations psychiques ou mentales. J'ai appelé les signifiés "les choses que l'on voit avec les yeux de l'esprit".
Cette activité psychique, liée au souvenir, donc à notre capacité mnémique,n'est pas une exclusivité de l'homme, car les animaux, aussi peuvent se souvenir des choses ou des évènements. 
C'est ainsi qu'on parle de "mémoire d'éléphant" ou bien "d'avoir une mémoire d'éléphant".  Mais voilà qu'au fil de l'évolution et du temps, l'homme fait mieux que les animaux en franchissant ce que DESCARTES appelait "le rubicon qu'aucun animal ne franchira jamais" , en passant de l'Homo Faber à l'Homo Sapiens: pour la première fois, l'homme va signifier, traduire, la représentation.psychique, autrement dit le signifié, par une série de sons alignés en chaîne et qu'IL S'ENTEND DIRE SANS OUVRIR LA BOUCHE .
C'est ainsi qu'on "dit" [pa:pa:] qui renvoit à l'image du père, [arbr] qui renvoit à l'idée d'une formation végétale particulière, [ta:bl] qui restitue l'idée de table, le tout se passant encore une fois dans le cerveau, sans qu'aucun organe "de parole" n'intervienne dans ce processus.
Et pourtant, chaque fois, on s'entend "dire" [pa:pa:], [arbr] et [ta:bl]. Cela revient à dire qu'on est entrain de PENSER, cette fois non pas avec des images, mais avec des mots. HERDER dira qu'on est entrain de REFLECHIR et que le processus est une
"REFLEXION" (Die Reflexion).
Fazit
: ces bribes de mots et de phrases que l'on s'entend dire et qui constituent les soubassements de la pensée abstraite sont les
SIGNIFIANTS. On voit donc bien qu'il y a une différence entre Signifié et Signifiant, tous deux étant les deux revers d'une même médaille.
Nous convevons donc qu'il y a une dialectique étroite entre les signifiants et les signifiés car l'un permet d'acceder à l'autre et vice-versa/
Si vous vous représentez  mentalement l'image d'une grande étendue d'eau salée, agitée par des vagues sur laquelle voguent des bateaux, vous venez de voir le signifié <MER> qui vous permettra de pronon,cer ensuite le Signifiant <MER>. Inversement, ce signifiant , ce son, une fois 'dit" dans la tête ou bien dans la pensée, permet de rendre visible l'iamaqge de la grande étendue d'eau salée etc...

FIN
12/02/2009
1.1.1.1. Problèmes du signifiant
Il nous est loisible de constater que la succession de sons produisant des unités lexicales significatives change pour le même signifié change selon la langue autrement dit nous constatons qu'il est loin d'être donné une fois pour toutes de façon naturelle. Ce constat revient à dire que le signifiant est donc
arbitraire par opposition au signifié.
Nous pouvons pour le prouver examiner le signifié <Maison>. Selon qu'on parle Wolof, Pular,Français, Allemand, Espagnol etc...le signifiant change donc comme l'idiquent les mots <kër,gallé,maison,Haus, casa etc..>.
Quel que soit le signifié choisi, ses signifiants seront toujours différents selon les langues, selon les cultures et/ou bien selon les pays. Ainsi le fait que le signifiant <taw> en Wolof (pluie) et le signifiant <Tau> en Allemand (rosée)  renvoient à la même réalité ou bien au même signifié liquide n'est que pure Coincidence. Ce qui est constant , c'est que d'une manière générale, si vous avez 10 langues différentes, vous aurez 10 façons différentes de dire <Ciel, homme, fourmi ou bien cheval>
Les signifiants sont donc arbitraires , en ce qu'ils ne sont pas donnés une fois pour toute.Ce caractère non naturel va déteindre de manière logique et prévisible sur le résultat de la dialectique du sgnifié et du signifiant, c'est à dire sur le signe linguistique
1.2. Le signe linguistique 
La dialectique du Signifiant et du Signifié a pour résultat le SIGNE LINGUISTIQUE. Ce dernier a une forme linéaire Arbitraire  comme celle du Signifiant dont il est l'émanation et  l'incarnation. On parle toujours pour dire quelque chose; cette chose que l'on veut dire est le SIGNIFIE. 
Nous constatons donc que le lien Dialectique entre Signifié et Signifiant est indissociable et que Signifiant et Signifié sont les deux revers d'une même médaille. L'un étant inconcevcable sans l'autre..
Nous verrons aussi plus loin que Lexicologie et la lexicographie, sémiotique et sémiuologie, phonétique et phonologie etc.. perpétuent le rapport indissociable existant entre Signifié et signifiant.
1.2.1. l'Arbitraire du signe linguistique
Comme nous l'avons vu sous 1.1.1.1. , le caractère arbitraire, non universel et non une fois pour toutes donné du signifiant n'est plus à démontrer. Il s'agit maintenant dans ce qui va suivre de montrer que le Signe linguistique lui même est aussi arbitraire et que ce caractère est imprescriptible voire obligatoire, en raison du caractère hétérogène des sociètés humaines et donc des langues qu'elles utilisent.
1.2.1.1. Le foisonnement des langues
l'une des conséquences directes du caractère arbitraire des signifiants  et ensuite du signe linguistique est la diversité des langues de l'humanité.
 En effet ce ne sont pas moins de 6000 langues  qui sont approximativement parlées  sur terre (Voir le lien google "langues"). Je pense à titre personnel qu'on pourrait partir de plus ou moins 7000 langues en raison précisément  de la symbolique du chiffre 7 décidément toujours très lié à l'Humain et à ce qui le touche de près ou de loin. 
Ce chiffre varie sans cesse en raison de la natalité, des catastrophes, des guerres etc.. Rien qu'au Rwanda, on ne le souligne pas assez, plusieurs petits dialectes et même certains parlers ont disparu, définitivement rayés de la planète, pris dans le tourbillon du génocide qui a fait 1000 000 de morts. Rappelons à cet effet pour confirmer cette hypothèse qu'il existe en Afrique beaucoup de langues qui ne dépassent pas les 20.000 ou les 30000 locuteurs.. Il existe même au Sénégal des langues parlées par moins de 4000 personnes, comme le <Bedik> du Sénégal Oriental ou certaines langues de Basse Casamance. Ce constat prouve à suffisance l'importance des dictionnaires dans nos pays, qui sont les moyens par excellence de sauverdes langues menecées de disparition.
Chaque langue a sa manière spécifique de signifier le Réel; chaque langue ou groupe de langues le fait de manière spécifique, toujours pour exprimer la même réalité intangible  du signifié. 
Le foisonnement des langues humaines est en rapport direct avec le foisonnement des cultures et des modes de vie, ces derniers étant intrinsèquement liés aux territoires où espaces géographiques où ces cultures s'expriment. Ces espaces géographiques devenant de véritables biotopes.
Il n'est donc pas possible de hiérarchiser les cultures, civilisations et langues ni de façon verticale (ce qui impliquerait des cultures et des langues supérieures  et  des langues et cultures inférieures), ni de façon horizontale. Toutes les cultures, toutes les langues et les peuples qui les parlent  ont la même valeur sui generis.
FIN+++++++++++++++++++++++++++++++
20/02/2009

1.2.2. Les signes non arbitraires
IL  existe toute une catégorie de signes quasi universels et qui tirent leur universalité et leur légitimité du fait qu'ils sont perçus par tous de la même manière .Ces signes/signaux  ont donc la même valeur partout.. En général, lorsque l'on regarde les signaux  de circulation, on constate que certains sont arbitraires et d'autres pas.
Le prototype de signes. arbitraires sont ceux du sens interdit    et des feux tricolores par exemple. Pourquoi doit on s'arrêter au signal rouge et repartir lorsqu'il est vert ? Pourquoi un cercle rouge ayant en son milieu un rectangle blanc veut il dire que ce sens là est interdit  à la circulation? Comme nous le constatons ces signes/signaux brillent par leur caractère absolument arbitraire. Tel n'est pas le cas pour  les signes/signaux tels que une fourchette et un couteau entrecroisés pour dire "restaurant", un animal dans un triangle pour dire "animaux en divagation" ou bien "animaux qui traversent", des séries fe flêches bleues en forme de cercle pour dire "sens giratoire" etc.
Je pourrais aussi citer, pour être complet un fond blanc cerclé de rouge avec une voiture à traction hippomobile dessus .qui peut avoir deux interprétations: uned arbitraire et une non arbitraire. l'image de la charrette n'est pas arbitraire, car elle veut dire que ce message s'adresse uniquement aux charrettes et donc aux charretiers. D'autre part, que ce panneau cerclé de rouge veuille dire que cette portion de route est absolument interdite aux charrettes est arbitraire.
Les signes non arbitraires sont aussi présents en KINESIE, c'est à dire  dans la science des gestes et des comportements.liés à l'homme.
Lorsqu'on voit quelqu'un sourire, cette attitude est généralement interprétée dans la plupart des sociètés comme étant une attitude positive et non négative.. Un visage illuminé par un sourire est un visage  rassurant et non rébarbatif.

On peut donc dire que le sourire ou bien le rire d'une personne peuvent être interprétés  universellement comme étant des signaux positifs et non répulsifs..

Il en est tout à fait autrement d'un visage aux commissures des lèvres serrées et tombantes, aux sourcils rapprochés, au regard perçant  et rouge et aux narines pincées, autant de signes  /signaux non arbitraires et facilement identifiables par tous, voulant universellement dire que la personne  concernée est en situation de Stress consécutive à une grande colère.
Comme nous venons donc de le voir , ces aspects qui interpellent un domaine précis de la linguistique appellé"Linguistique des mimiques et gestes" (Kinesie) sont importants et interessants, car on peut y fouiller presque de manière infinie: ( voir les signes de la tête par exemple: il est universellement reconnu qu'un mouvement de la tête de haut en bas répété ou non, veut souvent dire "oui" et qu'un  mouvement latéral de gauche à droite de cette même tête veut quasi universellement dire  "non"
Il en aussi de même d'un index pointé vers le haut et qui s'agite de gauche à droite pour dire "non"
FIN**********************************
23/02 2009
1.3.  Les organes de la parole
"Sprache hat keine eigenen Organe sondern lediglich Leihorgane"
(Le langage n'a pas d'organes propres mais uniquement des organes d'emprunt). Cette phrase souvent répétée par le professeur Mangold lors de ses cours n'avait pas fini de nous surprendre, tant il est vrai qu'il nous était difficile d'appréhender une telle vérité!
Force nous est cependant de constater que si la fonction créee l'organe, qu'en l'espèce, en ce qui concerne le langage il n'existe aucun organe qui puisse se fonder et /ou se justifier de manière directe ou indirecte et définitive par la fonction de langage. En effet, tous les organes "dits de la parole" ont une autre fonction sui generis , essentielle fondamentalement différente de la fonction de parole. Ce constat, interessant m'amène à comprendre  que le prohète Moise ou Mussa (PSL) ait entendu Dieu lui parler "avec tout son corps et tous ses organes "sur le mont Sinaï dit on et que, le jour du Jugement Dernier, en ce qui concerne les musulmans du moins, chaque organe du corps aura une capacité d'élocution pour dire ce qu'il aura commis et ce qu'il n'aura pas fait, de manière tout à fait indépendante du reste du corps!
Faire parler une langue ou bien des dents et des lèvres, ou bien ces organes combinés devient donc, en réalité aussi arbitraire que faire parler un pied, une main  ou une oreille! Il suffit tout simplement de s'en convaincre!
1.3.1. Les lèvres  
Ces organes situés dans le prolongement de la bouche n'autorisent la fabrication de sons dits "labialisés" que de manière secondaire ou accessoire. Leur rôle premier est de servir de porte à l'appareil buccal ou bucco-dental qui peut, grâce à elles s'ouvrir et se fermer. Cette capacité permet à l'homme  d'être en apnée et de plonger sous l'eau, ce qui lui permet de survrire privé d'oxygène et d'air pendant un laps de temps plus ou moins long.
NB/ Voir le lien "google" ici même: certaines personnes arrivent à tenir 4 à cinq minutes sous l'eau sans respirer! IL faut cependant que les lèvres ferment la bouche et que le nez soit aussi pincé!
Au cours de la longue évolution de l'homme, les lèvres lui ont servi aussi de troisième main, comme le confirment les charpentiers, qui peuvent tenir un marteau dans une main, tenir le clou à enfoncer avec l'autre et "tenir" d'autres clous avec les lèvres. Sur le plan physiologique, les lèvres permettent de maintenir liquides et aliments dans la cavité buccale sans qu'ils ne puissent ressortir.
Au niveau de la création de sons de langage ou bien de la phonation, les lèvres sont incontournables pour la fabrication de sons tels que les fricatives labiodentales [f] et [v], les labialisés tout court telles que le <ch> de <chapeau> et le <j> de <jouer> . C'est cette labialité des sons incriminés qui  fait toute la différence entre <ch> et <s> ou bien entre <z> et <j>! On peut ajouter à ce constat qu'il eut été une peine perdue d'avance que de vouloir réaliser  les sons <ü> [y:] et <o> [o] sans la labialisation..
1.3.2. Les dents.
Ce sont les organes de la mastication des aliments par excellence. Les incisives (Schneidezähne) coupent , les canines (Eckzähne) déchirent, bien qu'elles ont chez l'homme , au cours de son évolution, progressivement perdu cette capacité et les molaires (Backenzähne)  écrasent. 
Si les dents sont utiles et importantes, elles ne sont pas indispensables à la vie et à la survie de l'espèce humaine, car l'homme peut parfaitement se nourrir sans dents par une alimentation liquide (cf. les nourrissons et les vieilles personnes). je donne à méditer le fait que, privés de leurs dents, les grands prédateurs carnassiers comme les lions, tigres et léopards seraient contrairement à l'Homme, condamnés à une mort certaine...
Ce sont grâce aux dents cependant  que les sons dentaux sont réalisés et/ou que la dentalisation phonétique est possible. Les sons Homorganiques /t,n,r,l/ (réalisés différemment bien que produits au même endroit) sont, réalisés par les Allemands de manière dentale, c'est à dire au niveau des incisives supérieures (obere Schneidezähne), tandis que nous autres Sénégalais privilégions la réalisation alvéolaire de ces mêmes sons homorganiques. 
Bibliographie: voir dans les différents liens déjà parus l'erntrée "organes de la parole"
FIN**********************************
03/03/2009
1.3.3. Les Alvéoles
On ne leur connaît pas de fonction  précise, car il s'agit d'un petit bourrelet derrière les incisives supérieures appelé en Anglais "toothridge" et en Allemand "Zahndamm" ou bien "Alveolen". cette partie de la cavité buccale , partie la plus avancée de la voûte du palais permet la réalisation de sons alvéolaires  (voir ci-dessus 1.3.2.)
D'une manière générale les Sénégalais réalisent  les sons de cette nature de manière alvéolaire. Cela veut dire que les sons /tdlrs / se réalisent dans cette langue au niveau des alvéoles. Le son ainsi produit, qualitativement légèrement différent du son dental réalisé au même endroit n'a cependant aucune incidence phonologique 

1.3.4. La voûte du palais
La voûte du palais est la frontière  naturelle qui sépare la cavité nasale de la cavité buccale. cette séparation permet au flux d'air de suivre un chemin précis . Il permet aussi aux aliments dans la cavité buccale de ne pas accéder à la cavité nasale. notons que si les aliments sont naturellement interdits d'accès à la cavité nasale, la cavité buccale, elle, est largement ouverte au flux de l'air, ce qui n'est pas une mauvaise chose! Cele permet à l'être Humain, mais aussi aux animaux qui ont cette capacité physique, de disposer pour ainsi dire "d"une roue de secours" qui permet à l'homme de respirer même lorsque le nez est complètement bouché
1.3.4.1. Le palais dur
Le palais dur , Palatum ou "harter Gaumen" en Allemand est la partie de la voûte palatale  qui se trouve dans le prolongement des incisives supérieures, derrière les alvéoles. Cette partie dure de la voûte est aussi appelée le devant du palais ou "Vordergaumen" en Allemand. Ce lieux d'articulation permet la réalisation de sons palatraux ou palatalisés..Son rôle physiologique se confond avec celui de l'ensemble du palais en général.
1.3.4.2. Le palais mou
Cette partie molle du palais est aussi appelée "palais d'arrière" ou "palais arrière" ou bien "Hintergaumen" ou "Weichergaumen"en Allemand. . Son nom en métalangue spécifique  est aussi "Velum". En cet endroit du palais sont produits des sons vélarisés.
1.3.4.3. Le voile du palais
C'est l'extrêmité arrière du palais qui sert physiologiquement à fermer le chenal nasal-pharyngal. Cet organe a la spécificité d'être à la fois d'être à la fois lieu d'articulation et articulateur. Ce fait est parfaitement constatable lors de la réalisation du son  [R] uvulaire ou bien R de Gorée .Ici, en effet, le lieu d'articulation est le Uvula en même temps que l'articulateur.
1.3.5. La langue
C'est l'organe central du langage humain articulé.Sans elle point de parole. Elle est tellement importante que dans beaucoup de langues, c'est ce terme qui désigne "Sprache" (On ne peut pas dire, pour des raisons évidentes que la langue veut dire la langue!). L'allemand est l'une des rares langues  qui fait la fifférence entre Sprache" et Zunge. Et encore on y parle  en poétique allemande de "Deutsche Zunge" pour dire "Langue allemande"Cependant cet organe n'est pas un organe de la parole (Sprechorgan), loin s'en faut, mais plutôt et surtout l'organe du goût (Geschmacksorgan) par excellence. 
En effet, sans langue, nous n'aurions aucune sorte d'information sur le salé, le sucré, le fade, l'aigre ou l'acide. Aucun autre organe du corps humain ne peut jouer ce rôle d'organe du goût!
Le fait d'articuler et de produire des sons avec la langue organe du goût constitue, à y regarder de près, une distorsion qui pourrait être du même ordre  que le fait par exemple de produire des sons avec le nez, organe olfactif par excellence, ou une autre partie du corps désignée à cet effet.
La langue est en plus l'organe de la déglutition par excellence en ce qu'elle permet à l'homme même dans le vide, en l'absence de gravité et/ou la tête en bas, d'avaler les aliments et de boire.
Tous les autres organes liés à la parole tels que les poumons, indissociables de la respiration, le diaphragme (das Zwerchfell en Allemand), le trachée artère etc..  ont la fonction essentielle qui consiste à assurer la survie de l'homme en lui permettant de respirer, car il faut d'abord vivre avant de parler!
ENDEµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
17/03/2009
1.3.6. Les organes articulateurs
Etant donné le fait constatable que des organes ont été déviés de leur fonction sui generis au cours de l'évolution de l'homme pour l'aider à communiquer avec ses semblables,on peut noter que lors de la production de sons, certains organes bougent et d'autres ne bougent point. Les organes qui bougent sont appelés les articulateurs ou bien Artikulatoren. Ceux qui ne bougent pas sont appelés les "non artikulateurs" ou "Nichtartikulatoren".
La production d'un son de valeur consonnantique nécessite toujours le concours actif d'un articulateur (
donc d'un organe qui bouge) et d'un organe non articulateur (autrement dit d'un lieu d'articulation).
On appelle "Articulateurs"  les organes suivants: les lèvres (essentiellement la lèvre inférieure), :la langue en toutes ses composantes (Apex, Dorsum et Radix), le palais mou ou Velum, le voile du palais ou (Uvula). Parmi les organes articulateurs, il faut bien compter également les cordes vocales, qui, en bougeant permettent la réalisation de sons glottalisés qui sont autant de consonnes. Par leurs mouvements et /ou leurs vibrations, ces cordes dites vocales permettent de rendre un son voisé (stimmhaft) ou dévoisé (stimmlos) .
Les organes dits "non articulateurs" sont en revanche la lèvre supérieure , les Alvéoles, les incisives supérieures et inférieures, l'avant de la voûte du palais (Palatum) et , ajoutons la conduite nasalpharyngale et celle laryngalepharyngale.
Les sons ainsi produits ou bien réalisés en ces différents endroits sont donc soit Labiaux/labialisés, dentaux/dentalisés, alvéolaires/alvéolarisés, palataux/palatalisés etc...

Ces différents adjectifs qualificatifs des sons nous permettent de faire la transition avec le point suivant de notre problématique et ainsi de terminer ainsi le premier semestre avec le point suivant:

1.4. Lieux d'Articulation et Modes articulatoires.
 
Comme nous venons de le constater dans ce qui précède, la production de sons, surtout de CONSONNES nécessite un articulateur et un lieu d'articulation, c'est pourquoi on parle de CO (n) SONNE c'est à dire de ce qui sonne avec. On parle donc de consonnes par opposition aux VOYELLES qui sont un autre MODE ARTICULATOIRE.
Pour les lieux d'articulation voir DUEL I le cours de transcription phonétique et surtout les points 1.2.2.,1.2.3., 1.2.4. etc..
ENDE++++++++++++++++++++++++++++
24/03/2009
1.4.1. Les Modes articulatoires
Il y en a essentiellement deux: un son est soit une CONSONNE ou bien une VOYELLE.  On appelle consonne des sons qui exigent que l'air egressif soit soumis à un certain traitement au niveau de la cavité buccale avant de sortir par la bouche. Cet air est donc soit stoppé complètement ou partiellerment, soit dévié latéralement, soit vibré, soit resserré entre articulateur et lieu d'articulation, soit nasalisé . En revanche les voyelles sont appelés "sons libres" , car le flux de l'air sortant n'est soumis à aucune influence particulière au niveau de la cavité buccale.  Ces voyelles peuvent subir cependant quelques influences articulatoires secondaires telles que la nasalisation, la palatalisation, la vélarisation etc..
(NB.: voir les liens Wikipédia)
1.4.1.1. Les consonnes
Ce mode articulatoire comprend toute une série de sons  plus ou poins importants  selon les langues: c'est ainsi qu'en langue allemande  on a selon les modes articulatoires respectifs:
Les occlusives ou plosives, les nasales, les liquides avec les vibrantes et les latérales, les fricatives et les affriquées.

1.4.1.1.1. Les occlusives

Ce sont les sons [ p t  k ] (dévoisés) et [b d g ] (voisés). Ces sons sont dits "momentanés" car ils sont brefs et ne durent pas dans le temps. Ces sons ont pour caractéristique principale d'être ORAUX et de passer, lors de leur production par TROIS PHASES: en effet toute plosive passe d'abord par une phase d'occlusion ou de fermeture qui se produit entre l'organe artriculateur et le lieu fixe d'articulation. Cette phase est donc un mouvement.
La deuxième phase est le phase de tenue ou bien de maintien de l'occlusion orale. Elle dure quelques fractions de secondes  et est une phase de non mouvement et/ou de repos. C'est une phase capitale qui ne doit jamais faire défaut lors de la production d'occlusives, car elle est la quintessence même des occlusives.
Pendant cette phase de tenue ou bien de maintien de l'occlusion orale, il y a un rapport de pressions entre l'air extérieur et l'air à l'intérieur de la bouche. La pression de l'air derrière l'occlusion orale devient plus forte que la pression de l'air extérieur. Ce fait a pour conséquence directe qu'une fois l'occlusion orale relachée entre articulateur et lieu d'articulation, le flux d'air est rejeté vers l'extérieur avec un bruit caractéristique, plus ou moins voisé et nettement perceptible.Cette ouverture orale est en effet la troisième phase des occlusives . Cette phase est donc aussi, comme nous avons pu le constater, un mouvement.
Sur le plan articulatoire ces trois phases son toutes aussi importantes les unes que les autres mais ne sont pas d'égale valeur. En effet  les première et troisième phases peuvent articulatoirement disparaître mais jamais la deuxième phase ou bien phase de tenue ou de maintien de l'occlusion
ENDE+++++++++++++++++++++++++++++


22/04/2009


1.4.1.1.2  Les Nasales

Ces sons sont aussi appelés
des semi occlusives.Mais pourquoi en est il ainsi?


IL s'agit avant tout de sons tel que [m, n, etc..] qui ont ceci de particulier qu'ils ont deux phases synchronisées: une orale et une nasale. C'est de là qu'ils tirent  leur nature semi occlusive. Lors de la production de nasales, l'air égressif passe aussi par la cavité nasale; ce faisant, il est accessoire et non essentiel que l'air sorte effectivement du nez; il suffit pour créer la nasalité que l'air accède à la cavité nasale et utrilise cette partie comme caisse de résonnance.
Pendant que l'articulation nasale se déroule , il y a au niveau de la cavité buccale un contact qui s'opère entre l'organe articulateur et le lieu d'articulation. L'articulation orale passe  aussi par des phase.. Ces phases sont au nombre de trois: une phase de fermeture ou d'occlusion, une phase de tenue ou de maintien de l'occlusion et une phase d'explosion (voir sous 1.4.1.1.1.)

05 /05/2009*********************************
.La phase orale et la phase nasale allant ensemble et étant donc parfaitement synchronisées,cela donne le tableau suivant:

      PHASES ORALES           PHASES NASALES
Ph.I    fermeture orale                    Ouverture nasale
Ph.II Maintien d'occlusion         Maintien de l'ouverture
Ph.III  Ouverture orale                  Ferrmeture nasale
Si ces conditions ne sont pas réunies, il n'est pas possible de parler de consonnes nasales; il est surtout fondamental que les deux deuxièmesphases opposées et synchronisées .
18/05/2009************************************* 
C'est le fait de l'existence d'une phase orale en même temps que la phase nasale lors de la création de consonnes nasales que ces dernières sont aussi souvent appelées semi-occlusives.
Les consonnes nasales
sont des sons  très importants en langue allemande. Celle ci ne connaît cependant que trois d'entre elles:
- la bilabiuale nasale voisée Ex.: < Mutter, mampfen, Damm, Dom, Mathe, Motor,Böhmen etc..Elle est caractérisée par le fait qu'elle peut apoparaître en initial, en position médiane,et en finale. Elle peut apparaître courte comme géminée dans un lexème,mais géminée jamais en initiale.Autrement dit un mot allemand commençant par <mm> n'existe pas. Rappelons cependant en passant que la géminée orthographique en Allemand n'a aucune incidence phonologique. Son unique rôle est d'indiquer la valeur de la voyelle qui précède la géminée. Cette voyelle est généralement courte.
-l'apico-dentale et l'apico-alvéolaire voisée. Ex.: <nennen, Nonne, Bühne, dann , Mohn, können, kann,nun
 etc....>
-La dorso-vélaire voisée.. Ex.:< lang

 
  Aujourd'hui sont déjà 35 Besucher (90 Hits) Ici!  
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement