FLSH/UCAD DEPARTEMENT ALLEMAND
  Transkriptionsübungen II
 

Hör- und Transkriptionsübungen


Cet exercice s'articule en théorie à deux niveaux: un niveau "HÖRÜBUNG" qui signifie "exercices d'audition des sons et un niveau "TRANSKRIPTIONSÜBUNG" qui veut dire "exercice de transcription phonétique"
Il est est pour l'instant difficile et trop laborieux de mettre le son en ligne, c'est pourquoi ce sera Monsieur Sidy Same, qui se chargera  en présentiel de ces exercices d'audition, tandis que j'assurerai en travail pratique l'autre volet du cours , c'est à dire les exercice de transcription phonétique proprement dits où je me chargerai de vous expliquer pourquoi tel son est palatal ou glottal, et tel autre nasal ou latéral etc... 
Monsieur Same utilisera donc mes salles de cours laissés vacants par les cours à distance que je fais aux jours où je les faisais. Je vous prie donc de regarder votre emploi du temps.

Il s'agira donc pour moi dans ce cours de vous donner toutes les informations utiles sur les sons à transcrire et pourquoi ils sont transcris de telle ou telle .manière. Ces exercices devront être lus en relation avec le cours magistral "Einführung..."
 
1.Les consonnes
Je me dois de souligner que tout ce qui sera dit  dans ces lignes va s'inspirer de l'ouvrage de référence "Duden 6", Aussprachwörterbuch, edition des années 70 jusqu'à 80 et des enseignements de Monsieur Max Mangold, auteur dudit ouvrage qui fut notre maître en linguistique allemande.
 

Les consonnes sont un mode articulatoire particulier, qui s opposent aux voyelles en ce qu elles exigent que le flux de l' air qui s'ecoule soit interrompu a un endroit precis  de la bouche situe entre les levres et le glottis, c'est  a dire l'espace situe entre les "cordes vocales" . Ce flux d'air qui sort doit etre d'une certaine maniere soit completement stoppe, et on a alors des PLOSIVES, soit nasalise et on a alors des NASALES, soit vibre et on a alors des VIBRANTES etc..
De ce point de vu, les CONSONNES s'OPPOSENT AUX VOYELLES.

BIBLIOGRAPHIE : voir Duden 6 et les liens Wikipédia ou Google sur Mangold, Max
FIN********************************************************

1.1. LA TRANSCRIPTION PHONETIQUE
je voudrais opposer dans ce sous-paragraphe transcrition phonetique et transcription phonemique.
La transcription phonetique rend l'enonce ou bien le son exactement tel qu'il est realise par le locuteur; tandis que la transcription phonemique reflete la realite fonctionnelle du son donne: De ce point de vu la transcription phonemique n'est pas separable de l' orthographie de l'allemand. De ce constat il sera question dans le cours ORTHOGRAPHIE: je peux cependant d'ores et deja indiquer qu'une structure allemande CVC ou bien KVK implique que la voyelle est courte et que CVCC ou bien KVKK implique que la voyelle est courte, car se situant avant un CLUSTER ou bien une consonne geminee. Ce constat a aussi une incidence sur le consonnantisme de l'Allemand..
La transcription phonetique s'appuie sur l'API c'est a dire l'ALPHABET PHONETIQUE INTERNATIONAL. .Cet outil prestigieux de travail est revise pratiquement chaque annee par des savants linguistes et surtout phoneticiens/phonologues de ladite association. Ce constat permet de comprendre pourquoi l'API de 1970 est different de celui de 2007, en ce que ce dernier integre des sons que l'API de 1970 n'avaient pas envisages, pour ne pas les avoir vus. 
Cet elargissement de l'API est a mettre en relation avec la globalisation et la reconnaissance des autres peuples de la planete avec leurs langues respectives.
Desormais des sons comme les EJECTIVES, LES IMPLOSIVES, certaines categories de voyelles rares, tels que le son u  delabialise etc.., qui sont aussi pris en compte desormais.
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23/02/2009
1.2. Les sons de l'allemand
Comparée à une langue comme le Wolof ou bien encore dans une certaine mesure au Français, l'Allemand est caractérisé sur le plan phonétique par un foisonnement de sons qui font sa particularité, mais aussi, disons le son charme. Un fait frappant est que le locuteur allemand qui parle devant un non initié utilise beaucoup de sons fricatifs sourds comme sonores, tant et si bien que pour les Français d'une certaine époque  le terme "Chleu" ne pouvait que désigner des gens qui utilisaient à profusion des sons tels que les "S, SCH, CH, Z ,DSCH, TSCH...etc..".
En effet, en langue allemande la production des  sons dits fricatifs va des LEVRES au GLOTTIS, en passant par tous les autres lieux d'articulation. Il n'y a pas en langue allemande de sons plus abondants et plus symétriques, car en effet, tous sont attestés et  ont un rapport voisé/dévoisé avéré, sauf un ou deux, que nous verrons plus loin.
Nous notons aussi l'absence quasi systématique des voyelles nasalisées, fait que l'Allemand partage avec le wolof. Nous noterons tout de même une tendance à la nasalisation de certains sons empruntés au Français et que les Allemand arrivent de plus en plus et de mieux en mieux à réaliser, tel que "filet mignon", "Champagne" etc...
Une autre particularité de l'Allemand est d'avoir toute une série de diphtongue et même de TRIPHTONGUES dans certains dialectes. Une diphtongue est une suite monosyllabique de deux voyelles (qui ne peuvent donc pas être traversées par une frontière de syllabe) et dont l'un des élément est plus accentué que l'autre.
Un autre aspect important de la phonétique, et donc de la transcription est  la PROSODIE, c'est à dire la science qui étudie tout ce qui a trait à la l'ACCENT, l'INTONATION, La MELODIE et même les TONS.

FIN******************************************************
4/03/2009
1.2.1. LES PLOSIVES  
Les Plosives ou occlusives sont des sons particuliers qui ont cela de spécifique qu'ils nécessitent que le flux d'air égressif (air qui sort de la bouche) soit interropmpu en un lieu précis de la bouche, entre les lèvres et le glottis. Cette fermeture ou cette occlusion justifie leur nom.
La fermeture orale est concomittante d'une occlusion nasale avec la fermeture par le voile du palais du canal NASALPHARYNGAL. Cette occlusion nasale est importante chez les occlusives,  car elle empêche une nasalisation du son à produire, car les plosives, répétons le,  sont des sons ORAUX PAR EXCELLENCE. 
Une autre caractéristique importante de ces sons plosifs est qu'ils sont des sons MOMENTANES. Il sont en effet tellement courts dans le temps que sans une voyelle accompagnatrice, on  pourrait à peine les entendre.On les appelle en Allemand "Momentanlaute".
Dans son Ouvrage intitulé "Grundriss einer Phonetik des Deutschen"paru dans les années soixantes et qui constituait une première pour l'époque, le professeur Hans Heinrich Wängler de l'Université de Boulders au Colorado y montre toute une série de radiographies sagitales de la tête,réalisées par des volontaires qui montrent que les plosives en Allemand vont avec une très légère ouverture du chenal nasalpharyngal sans qu'on ne puisse parler, pour des raisons évidentes, de nasalisation.
Ces sons sont au nombre de 3 en Allemand /ptk/ et de 6, si on intègre /bdg/, si donc on intègre la CORRELATION DE SONORITE . /ptk/ sont dévoisés et /bdg/ sont voisés. Le vocable allemand STIMMHAFT et STIMMLOS est très explicite de ce point de vu.
Notons que ces sons sont relativement simples à transcrire sur le plan orthographique car apparaissant généralement sous leur forme phonétique en orthographie.
Les cas où [ptkbdg] sont réalisés orthographiquement longs, n'enlève rien à ce constat général, car les graphèmes géminés (longs) et les clusters (groupes ou amas consonnantiques) n'étant en définitive que des indicateurs de la quantité de la voyelle précédente qui est invariablement courte . Autrement dit, une voyelle courte phonémique est toujours suivie d'un cluster ou bien d'une géminée en Allemand.

ENDE++++++++++++++++++++++++++++++++++
17/03/2009
1.2.2. les Nasales
Il s'agit pour l'essentiel des consonnes et des voyelles, mais surtout ici des consonnes nasales car, leur mode de production est beaucoup plus complexe.
On pourrait définir une nasale par le fait que le couran d'air égressif (cad allant de l'intérieur à l'extérieur)  passe aussi  par la cavité nasale avant de sortir.C'est ainsi que des sons simples comme les voyelles changent immédiatement de qualité dès qu'ils sont nasalisés. Le Français nous permet d'illustrer ce fait de manière tout à fait claire et convainquante;
cette langue étant une langue nasalisante par excellence.
Ex.: [i,o,a,e,u,y etc..] deviennent avec l'ouverture de la cavité nasale des son nasalisés.
La langue allemande a ceci de particulier qu'elle ignore les voyelles nasales (comme le Wolof, du reste) et que le rapport plosif/nasal est parfaitement symétrique. Cela signifie que [ptk] correspondent à [bdg] grâce à la corrélation de sonorité et que ces derniers sons correspondent à [mnŋ]. Autrement dit en Allemand:
[b]=[p+St]=[m-Nas]----->[m]=[p+St+Nas]=[b+Nas]
[d]=[t+St]=[n-Nas]------>[n]=[t+St+Nas]=[d+Nas]

[g]+[k+St]=[ŋ-Nas]----->[ŋ]=[k+St+Nas]=[g+Nas]

NB.: Cette symétrie n'est ni obligatoire ni donnée naturellement une fois pour toutes, car il y a beaucoup de langues dans le monde où le rapport Plosif/nasal est asymétrique comme en Anglais et en Wolof. En ce qui concerne le Wolof, je renvoie à la théorie que j'ai à plusieurs reprises et formulée dans mes travaux (Thèses et articles) qui souligne le caractère NON OBLIGATOIRE de la symétrie et qui explique que le Wolof peut donc PARFAITEMENT avoir une quadruple rangée de consonnes nasales [mnŋɲ] sans qu'il n'y ait d'équivalent au niveau des plosives. C'est justement en raison de cela que je réfute l'existence d'une plosive palatale en Wolof, qui au plan articulatoire pure est une Affriquées qui se comporte cependant comme une plosive; là est toute la différence.
Une nasale exige que le flux d'air passe par le chenal nasal-pharyngal pour accéder à la cavité nasale; ce faisant il est accessoire et non essentiel que le flux d'air sorte par le nez. Ce qui est important en revanche et obligatoire chez ce mode articulatoire, est que l'air accède à la cavité nasale qui agit alors comme une caisse de résonnance. Ce fait seul suffit à créer la nasalité.
Notez pour confirmer ce qui précède, que c'est lorsqu'on est enrhumé qu'on a le nez bouché, qu'on nasalise le plus.
ENDE++++++++++++++++++++++++++++
24/03/2009
1.2.3. Les latérales
Elles sont appelées en Allemand "Seitenlaute". Leur mode articulatoire a cela de particulier que le flux d'air egressif ( qui va de l'intérieur vers l'extérieur)  sort de part et d'autre de la bouche, approximativement au niveau des canines. Pourquoi en est il ainsi ?
Les latérales exigent que le long d'un axe médian de la bouche, qu'il y ait une occlusion du flux d'air sortant.L'agent articulateur de cette occlusion peut être l'avant de la langue ou "Vorderzunge"  ou bien la pointe de la langue, aussi appelée en jargon linguistique spécifique (Métalangue) Apex. Selon la nature de cette occlusion médiane  on aura un son latéral dental si l'occlusion a lieu au niveau des incisives supérieures ou bien palatal si elle a lieu au niveau des alvéoles.

 En même temps que cette occlusion médiane, les rebords arrières latéraux de  la langue entrent en contact avec les molaires supérieures, si bien que l'air ne puisse pas passer à ce niveau. A cause de cette Triple occlusion, le flux d'air ne peut désormais passer que par lesdeux côtés encore ouverts et libres de la bouche approximativement au niveau des prémolaires et/ou des canines. Le son [l]  ainsi décrit peut être visualisé par un Palatogramme [l]  qui est une sorte de visualisation de la voute du palais vue d'en bas.
(Voir pour être complets le lien Google "palatogramme" Images du Prof. Claude Rochette , université des Laval (Canada) , mais aussi regardez "Palatogramm" version Duden en Allemand, sur le Même lien Google.)
La latérale [l] est un son voisé en Allemand bien qu'il existe des modes de réalisation en Allemand où le son est réalisé plus ou moins dévoisé.
1.2.4. les vibrantes.
C'est une catégorie particulière de sons qui sont produits par une interruption plus ou moins rapide du flux d'air égressif. par la pointe de la langue (Apex) ou bien par le voile du palais (Uvula). Dans l'un ou l'autre des cas, il faut une vibration au moins pour faire une vibrante. dans le cas d'une vibrante apicodentale ou -alvéolaire, le flux d'air est interrompu une fois au moins au niveau des incisives supérieures ou des alvéoles, le long d'un axe médian passant au milieu de la cavité buccale... On entend [r]. Dans le cas où le flux d'air est interrompu au niveau de la racine de la langue (Zungenwurzel) par  l'extrêmité du voile du palais, on entend [R] . Ce son a la particularité d'avoir un articulateur (Uvula) qui est en même temps lieu d'articulation., fait quasi unique en phonétique! On peut ici parler d'un Artikulator/Artikulationsstelle. Je parle dans ma thèse  de "Kontinuum Artikulator/Artikulationsstelle. Notons qu'au niveau des organes dits de la parole, aucun ne se comporte comme ler voile du palais (Uvula) et n'a la capacité en langue allemande d'être à la fois articulateur et lieu d'articulation..

ENDE+++++++++++++++++++++++++++
13/05/2009
1.2.5.Les Fricatives
Ces sons sont caractérisés par le fait constant que le flux égressif de l'air n'est en aucun moment interrompu ; il n'est que rétrécit entre un organe articulateur et un organe nonarticulateur. IL n'est aussi pas superflu de rappeler que lorsque le son fricatif est par essence oral, parceque n'utilisant généralement point le chemin nasal..

Contrairement à beaucoup de langues dont les langues du Sénégal, les sons fricatifs foisonnent en langue allemande et sont d'autant plus nombreux qu'ils ont souvent une opposition voisé/dévoisé appelée "corrélation de sonorité" qui les caractérise et augmente leur nombre.

Ces sons concernent pratiquement tous les lieux d'articulation; ils peuvent  en effet être produits  au niveau de tous les lieux d'articulation comme les lèvres, les dents, les alveoles, le palatum, le velum et même l'uvula et le pharynx. IL s'agit alors d'un mode articulatoire très important en Allemand, langue qu'il n'est pas possible de maîtriser sans une maîtrise parfaite de ses fricatives
1.2.5.1. Fricatives labiodentales
En l'absence de fricatives bilabiales qui existent dans d'autres langues comme le Japonais, la langue allemande commence ses fricatives par la labiodentale [f,v]avec corrélation de sonorité. Ces sons voisés et dévoisés exigent l'articulateur lèvre inférieure et le lieu d'articulation incisives supérieures. L'air n'est  pas entièrement interrompu; son flux est juste rétrécit entre les incisives supérieures et la lèvre inférieure. Cet air produit alors , en raison de cela un frottement caractéristique dû à la constriction.
25/05/2009****************************
Le son ainsi produit est soit [f] dévoisé ou bien [v] voisé. Ces deux sons comptent parmi ceux qui ont l'écriture la plus difficile en Allemand. Il faut donc les apprendre en rapport avec les différents graphèmes qui les signifient. (Voir le cours sur Orthographie )
1.2.5.2. Fricatives Apicodentales à -alvéolaires
La constriction a lieu au niveau de l'articulateur (pointe de la langue Apex) et des incisives supérieures ou bien des alvéoles. C'est à ce niveau que l'on réalise les sons [s] dévoisé et [z] voisé. L'air qui s'échappe de la bouche n'est que rétrécit .Il provoque en s'échappant un bruit caractéristique, typique des sibilantes... Ces deux sons ont pour problème principal que les lettres alphabétiques pour les réaliser sont identiques. IL s'agit en effet de <s> (voir Orthographie)
1.2.5.3.Fricatives alveolopalatales 
09/06/2009
IL s'agit des sons que l'on entend à l'initiale des lexèmes < chaud, chanter, choquer etc..>  et en Allemand dans les mots <Mensch, Spiel,schaffen, Schiller etc..> La variante voisée du son <ch> s'entend dans les lexèmes français <jambon, beige, jules, gentil, jabot> Il est tout aussi problématique et difficile à réaliser par les Sénégalais.
Le lieu d'articulation ou de friction se situe entre les alveoles et le palais dur; l'air y est rétréci de telle sorte que l'on entende le bruit caractéristique typique de <ch> (dévoisé) ou bien <j initiale de Jambon> voisé. Ce son constitue en version dévoisée une difficulté essentielle pour les locuteurs sénégalais qui ne le connaissent pas. ILs peuvent cependant l'acquérir par le Français qui constitue en l'espèce une sorte de béquille phonétique. Les Sénégalais non  francophones vont le remlplacer de manière constante par <s>.

1.2.5.4. FRicatives dorsopalatales 

 
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